Éditions 10/18
C’est dans un quotidien, le San Francisco Chronicle, qu’en 1976 Armistead Maupin a commencé à publier ses chroniques réunies plus tard en six volumes qui ont connu un succès immédiat. L’auteur nous propose un vrai voyage dans le San Francisco des années 70, et dépeint toute une époque charnière de libéralisation extrême des mœurs.
C’est dans ce contexte passionnant que l’on nous présente les habitants du 28 Barbery Lane, une pension de famille tenue par une femme extravagante qui fait pousser de la marijuana dans son jardin, Mona colocataire délurée et dépressive de Michael, un homo maniéré, Brian le chaud-lapin et la prude Mary-Ann tout droit débarquée de Cleveland.
J’ai aimé suivre ces personnages hauts en couleur, ou détestables. À peine le livre terminé on a envie de savoir ce qu’il va leur arriver par la suite.
J’ai aussi apprécié le ton léger de Maupin, l’humour omniprésent et les multitudes de références à la culture américaine de l’époque (musique, média, livres…)
Une comédie humaine décrite avec lucidité et fantaisie.
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